Le protagoniste est complexe, torturé, et confronté à des dilemmes profonds. Cependant, j’ai eu du mal à m’attacher pleinement à lui. Il manque parfois un petit quelque chose qui permet de s'attacher aux personnages. Les personnages secondaires sont peu développés, mais servent le récit.

L’ambiance est sombre, pesante, presque suffocante. Elle reflète parfaitement les dérives humaines et écologiques décrites dans le roman. L’auteur parvient à créer une tension constante, qui pousse à la réflexion. C’est une atmosphère qui dérange, mais qui marque.

L’écriture est fluide, directe, sans fioritures. Elle sert parfaitement le propos du roman, avec des phrases percutantes et une narration efficace. Malgré un début volontairement(?) flou, le style reste agréable et accessible.

L’intrigue est originale et bien pensée, mais elle demande de la persévérance. Le début est chaotique, difficile à suivre, et peut décourager. Heureusement, la suite du roman gagne en clarté et en intensité, avec des rebondissements qui relancent l’intérêt.

L’immersion est freinée par le flou initial et le manque d’émotion dans le debut du recit. Il m’a fallu du temps pour entrer dans l’histoire. Mais une fois passée cette phase, le récit devient plus captivant et mérite qu’on s’y accroche.

La structure narrative est parfois déséquilibrée, particulièrement au début. L’alternance passé/présent est bien maîtrisée, mais le fil conducteur me semble fragile. Cela dit, les thématiques sont cohérentes et bien intégrées dans l’univers du roman.

Malgré un début difficile, j’ai pris plaisir à lire ce roman. Le message est puissant, les réflexions profondes, et la fin récompense la persévérance de la lecture. C’est pour ce genre de livre que je vais toujours au bout de mes lectures.