Un roman historique qui te happe et te remue la tête ! On est en pleine Angleterre du XIXe. Cathy Hertzberg, elle vient de l’aristocratie, mais franchement, sa vie c’est pas un conte de fées. Élevée dans un pensionnat flippant à cause d’une mère aussi glaciale qu’un hiver russe, elle n’a pour seul réconfort que les petites visites en douce d’un père gentil mais soumis. Quand il meurt, rebelote : la mère reprend le contrôle total et lui colle un mariage arrangé. Le gars a tout pour plaire sur le papier — beau, poli, attentionné… sauf que la vraie vie, c’est pas un roman rose. Et dans cette histoire, même ceux qui jouent les victimes peuvent cacher un sacré fond tordu. Ce que j’ai kiffé : • Les persos : franchement bien bossés. Y’a pas cinquante noms à retenir, chacun a sa place. Mention spéciale à la mère autoritaire et au père effacé, et aussi à John, le mari qui suit Cathy comme un petit chien, ça change. • L’ambiance : t’as l’impression d’y être. Les descriptions, les détails historiques… on est en plein XIXe, pas de doute. • L’intrigue : solide. Bien construite, cohérente, et alors la fin… trois plot twists qui te laissent sur le cul ! • L’écriture : c’est beau, poétique, soigné. Ça colle parfaitement à l’ambiance un peu dure et hyper émotive du roman. • Les thèmes : le mariage forcé, l’amour, la place de la femme, les mensonges, la liberté, la trahison, bref, ça parle de la vraie vie, mais version corset et chandelles. Ce que j’ai moins aimé : • C’est longuet : l’histoire est cool, mais les gros rebondissements arrivent trop tard et trop serrés. Un peu d’action plus tôt aurait pas fait de mal. • Le style : c’est beau, oui, mais parfois ça pèse. Un peu lourd à digérer sur la longueur. • Les redites : Cathy passe son temps à ruminer ses malheurs. À force, t’as envie de lui dire de se bouger. Mon verdict : C’est un très bon roman. Profond, bien écrit, intelligent. Pas un coup de cœur parce que parfois un peu lent et répétitif, mais franchement, on s’en rapproche. Si t’aimes les ambiances historiques bien fichues, les histoires psychologiques, et les styles d’écriture travaillés et poétiques, fonce !