Khali apprend de ses erreurs !
Bonjour, bonjour !
Nouvelle chronique aujourd’hui avec un service presse, Liann et la pierre de puissance, une novella de fantasy jeunesse de Suzanne Max et illustrée par Alain Benoist, publiée aux éditions Ex Aequo, que l’on remercie pour leur confiance ! Il s’agit du septième tome de la série Liann, L’enfant faune, mais tous les tomes sont indépendants et peuvent se lire sans avoir lu les autres, ce qui est par ailleurs mon cas.
Le peuple des faunes est un peuple secret qui vit caché dans la forêt. Liann, jeune faune intrépide et doté de pouvoirs magiques, part régulièrement à l’aventure pour se découvrir, ce qui ne passe pas inaperçu et a fini par attirer la jalousie de Khali, son ami, qui regrette de ne pas être aussi puissant. Pour le devenir, Khali demande l’aide d’une apprentie sorcière qui lui révèle l’existence d’une pierre mystérieuse qui pourrait, lui aussi, lui donner ces pouvoirs qu’il convoite tant. Problème, avant ça, il doit échapper à la vigilance de ses pairs, et pour ça, quoi de mieux que d’échanger son identité avec celle de son chien, déguisé en faune pour l’occasion ? Sauf que voilà, s’il ne rentre pas avant le lendemain, il pourrait bien regretter sa décision. Liann décide de lui venir en aide et le sauver de sa bêtise, tant bien que mal.
Nous nous trouvons donc dans un univers de fantasy jeunesse principalement à huis clos, qui prend place dans une tribu de faunes, des créatures hybrides et, pour certains, capables de magie. Liann, par exemple, peut se transformer en oiseau ! L’intrigue se concentre principalement sur une bande de jeunes faunes aux personnalités aussi variées que hautes en lumière qui, à travers leurs aventures, développent des liens amicaux forts et font face aux défis de la vie sous le prisme de l’aventure.
J’avais quelques appréhensions en commençant ma lecture, et j’ai été très surprise ! Le style littéraire est très bon, entre le conte, le roman d’apprentissage et le roman d’aventures, et j’ai passé un très bon moment de lecture. Comme bien souvent dans ce type de texte, la magie, l’univers est plus une excuse au développement de personnages qu’un vrai ressort de l’histoire. Ce tome en particulier parle de jalousie, d’égoïsme, de respect et d’amitié avant tout, avec une jolie morale sur le fait que lorsqu’on se sent perdu, les amis sont là pour ça. J’ai eu l’impression de lire un épisode de dessin animé, c’est totalement des thèmes qu’on retrouve dans beaucoup de dessins animés pour les enfants, et la narration très immersive donne l’impression de vraiment voir l’intrigue se dessiner sous les yeux.
L’histoire vise un public entre la première lecture et le début de l’autonomie. Il peut être sans problème lu par des parents qui ont des enfants avides d’histoires plus longues sur le point d’entrer à l’école primaire comme par des enfants qui commencent à lire seuls. C’est très accessible.
Petit plus : le texte est illustré, ce qui permet de rendre la lecture encore plus distrayante. J’ai trouvé le style d’illustration très sympathique également, avec beaucoup d’attention sur les personnages et les décors. Ça fait toujours plaisir de voir des illustrations professionnelles dans un paysage éditorial jeunesse de plus en plus dominé par l’IA.
Une très bonne découverte, donc, que je recommande ! De plus, il y a déjà sept tomes, et si votre enfant accroche bien, pourquoi ne pas découvrir le reste de la série ?
Très chouette lecture.
(publié sur mon blog, Instagram, Wattpad, Amazon, Babelio, Livraddict & Booknode)
⭐ Les notes en détail
Les personnages sont attachants et l'enfant peut facilement s'identifier à eux grâce à leur approche réaliste des problèmes du quotidien.
L'univers est plutôt original, mais sert surtout de prétexte à l'histoire et aux personnages. Le côté magique est assez anecdotique.
Le style est très bon pour de la littérature jeunesse et est accessible à des lecteurs débutants ou accompagnés de leurs parents.
Une jolie fable sur l'amitié et la jalousie, avec une morale gentillette.
L'immersion est très bonne, on a l'impression de lire un dessin animé. C'est le gros point fort du roman.
J'ai trouvé la fin un peu vite expédiée.
Dans l'ensemble, une très bonne lecture qui plaira à des lecteurs qui commencent à lire en autonomie ou en âge de comprendre des histoires plus complexes. Le format sériel se prête bien au jeu qui plus est !
Publié le 18 décembre 2025