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note moyenne
chroniques
Le personnage principal, Josie, reste central, mais j’ai eu du mal à m’attacher à elle dans ce second tome. Là où elle m’avait semblé vivante et complexe dans le premier volume, elle devient ici plus distante, presque effacée. Les personnages secondaires manquent un peu de relief : ils apparaissent, disparaissent, sans réelle profondeur psychologique. J'ai eu un peu de mal a m'y attacher.
L’ambiance générale est sombre, pesante, ce qui est cohérent avec le sujet. Mais cette noirceur constante a fini par légérement étouffer ma lecture. Il manque des respirations, des contrastes, des moments de lumière pour que la tension soit pleinement efficace.
Le style est simple, direct, parfois un peu plat car s’il est efficace pour témoigner, il manque parfois de relief pour créer une atmosphère forte. Par moment, il m'a manqué de souffle, de musicalité. Particulièrement pour certaines scènes fortes sont racontées de manière presque neutre, ce qui affaiblit leur impact. Je pense notamment à ses rencontres administratives dans lesquelles j'aurais apprécié une petite touche de tension supplémentaire.
L’intrigue suit une logique de survie, ce qui est compréhensible, mais parfois je m'y suis un peu perdue. On passe d’un épisode à l’autre sans réelle progression dramatique. Par moment, j'ai manqué de tension narrative qui rendent un récit palipitant qu'on a pas envie de lacher.
Malgré la gravité du sujet et contrairement au premier tome, je ne me suis pas sentie pleinement immergée. L’écriture ne m’a pas permis de “vivre” les situations avec Josie. Peut-être parce que les descriptions sont trop brèves, ou parce que les émotions sont évoquées sont peu explorées. J’ai lu, mais je n’ai pas vibré.
Le récit reste globalement cohérent dans sa chronologie et ses thèmes. J'ai parfois eu le sentiment que le texte oscillait entre témoignage brut et fiction sans vraiment choisir.
Le plaisir de lecture a été limité pour moi. Non pas à cause du sujet, mais à cause de la manière dont il est traité. J’ai ressenti de la frustration : le potentiel est là, mais il m'a manqué ce petit quelque chose pour étre happée par le recit
Note finale