Science-Fiction & Action & Aventure
1ère de couverture de Tout n'est pas que solitude
16 avr. 2025

Tout n'est pas que solitude

Informations
Et si la plus grande des aventures naissait au cœur du chaos ? Bien après l’effondrement de la civilisation, Juliette et Leonardo font le serment de réaliser un rêve de jeunesse : gravir le Mont Canigou. Un voyage prévu avec leurs enfants Alice et Lucas, depuis leur village aveyronnais. Mais que vaut une promesse familiale face à la barbarie d’une humanité ravagée ? Séparée des siens, Alice se retrouve livrée à elle-même, avec un chien pour seule compagnie. Son périple se transforme alors en une véritable quête. Entre espoir et solitude, elle devra affronter les ombres d’un monde brisé… et découvrir jusqu’où l’amour peut pousser à tenir debout. Un roman post-apocalyptique où la nature, la famille et les liens du cœur tentent de résister, envers et contre tout.
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La chronique de Léa Markounsky
TOUT N’EST QUE SOLITUDE
Et si, du jour au lendemain, tout s’arrêtait ? Plus d’électricité. Plus d’internet. Plus rien. C’est dans ce décor post-apocalyptique qu’Estelle Lang nous plonge avec Tout n’est que solitude, un roman à la fois sombre et lumineux, où chaque page nous rappelle la fragilité de notre monde et l’importance de ce qui nous unit encore. Dès les premières lignes, on découvre Leonardo et Juliette, un couple qui choisit malgré le chaos d’avoir un enfant. De cette décision naît Alice, puis Lucas. Ces deux enfants grandissent dans un univers dévasté, où survivre demande autant de courage que de résilience. Mais là où l’histoire gagne en intensité, c’est lorsqu’on suit surtout Alice, jeune héroïne forte et déterminée, qui s’élance dans une quête bouleversante : gravir le mont Canigou aux côtés de son frère Lucas et de leur fidèle compagnon, le chien Max. Cette aventure, rythmée par les rencontres et les dangers, met en lumière la dualité du monde : d’un côté, ceux qui résistent, cultivent, partagent et tentent de préserver un semblant d’humanité ; de l’autre, ceux qui sombrent dans la violence, le pillage et la cruauté. Ici, pas de créatures fantastiques ou d’ennemis surnaturels : ce sont les hommes eux-mêmes, privés de repères, qui deviennent des monstres. Et c’est ce réalisme cru qui rend la lecture à la fois angoissante et profondément touchante. L’un des personnages marquants, c’est sans aucun doute Max, ce chien qui apporte chaleur, réconfort et fidélité dans un monde où l’espoir semble pourtant étouffé. Il incarne cette part d’amour pur qui subsiste malgré la noirceur. La plume d’Estelle Lang se révèle immersive et atypique. Si elle peut surprendre au départ, elle se révèle vite d’une efficacité redoutable : riche en descriptions justes, en émotions brutes, et toujours équilibrée entre tension et douceur. L’atmosphère est pesante, parfois anxiogène, mais ponctuée de lueurs d’espoir qui empêchent le lecteur de sombrer totalement avec ses personnages. La conclusion laisse un goût de mystère et d’inachevé, comme si la quête d’Alice et de Lucas ne faisait que commencer. Une fin ouverte qui, loin de frustrer, donne envie de prolonger le voyage et d’espérer une suite. En refermant ce livre, on garde le cœur serré mais aussi gonflé d’émotions. Tout n’est que solitude est plus qu’un simple récit de survie : c’est une réflexion sur la nature humaine, sur nos choix face à la perte, et sur la nécessité vitale de protéger notre environnement et de préserver nos liens les plus précieux. Un roman post-apocalyptique prenant, bouleversant, qui se lit d’une traite et qui continue de résonner bien après la dernière page. 🌍💔🐾

⭐ Les notes en détail

Personnages

10/10

Un roman post-apocalyptique bouleversant ! On suit Alice, son frère Lucas et leur chien Max dans une quête à la fois sombre et lumineuse. Les personnages sont nuancés, l’écriture immersive, et l’histoire prend vraiment aux tripes. Entre tension, tendresse et réflexions sur l’humanité, ce livre se lit d’une traite et marque longtemps après la dernière page. Un vrai coup de cœur, j’espère une suite !

Atmosphère

10/10

L’atmosphère de ce roman est à la fois sombre, anxiogène et pourtant traversée de touches d’espoir. Estelle Lang réussit à créer un univers immersif, réaliste et bouleversant, où chaque page fait ressentir autant la peur que la tendresse. On referme le livre avec le cœur serré mais aussi une vraie réflexion sur l’humanité et notre monde fragile.

Style d'écriture

10/10

Le style d’Estelle Lang surprend au début par son originalité, mais on s’y habitue vite et il devient un vrai atout du roman. Sa plume est immersive, fluide et poétique, avec juste ce qu’il faut de descriptions pour plonger dans l’histoire sans alourdir la lecture. Elle réussit à transmettre les émotions brutes des personnages et à créer une atmosphère à la fois oppressante et pleine d’espoir.

Intrigue

10/10

L’intrigue de Tout n’est que solitude est prenante du début à la fin. On suit Alice, son frère Lucas et leur chien Max dans une quête symbolique au cœur d’un monde post-apocalyptique. Entre rencontres marquantes, dangers constants et nuances entre humanité et cruauté, chaque étape garde le lecteur en haleine. Une aventure émouvante et haletante, portée par des personnages touchants et un message fort.

Immersion

10/10

L’immersion est totale dès les premières pages. Les décors sont décrits avec justesse, assez riches pour plonger le lecteur dans ce monde post-apocalyptique sans jamais alourdir la lecture. On ressent la peur, l’urgence et aussi les rares instants d’espoir aux côtés d’Alice, Lucas et Max. On vit leur quête comme si on y était, le cœur serré à chaque étape.

Cohérence

10/10

La cohérence du récit est remarquable : rien n’est laissé au hasard et chaque choix des personnages trouve son sens dans ce monde effondré. L’évolution d’Alice et de Lucas est crédible, leurs émotions sonnent juste et les réactions des survivants reflètent parfaitement la complexité humaine. Ce réalisme rend l’histoire encore plus prenante et immersive.

Plaisir

10/10

j’ai adoré lire ce livre. Je l’ai dévorer

Note finale

5.00
Publié le 15 septembre 2025

Évaluation de la chronique par l'auteur

✨ Excellent