Il y a des romans qui ne se contentent pas de raconter une histoire ;  ils nous enferment dans une pièce, éteignent la lumière, et nous laissent seuls avec les pensées d’un autre.
Chambre 69 d’Éric Bertrand, c’est exactement ça.
Une immersion brute, intime, parfois dérangeante, dans la tête d’un patient interné en clinique neuropsychiatrique.
Le narrateur, Sergio, est accusé d’un crime.
Mais ici, pas de procès, pas de flashbacks hollywoodiens.
Juste un carnet, gribouillé chaque nuit, où il balance ses obsessions, ses regrets, ses fantasmes, et surtout son amour inconditionnel pour Serge G