La terre a tremblé et c’est toute une société qui s’effondre. Gally, Aradia et Brick tentent de survivre dans un monde ravagé, porteurs d’une responsabilité capable de bouleverser le destin des derniers vivants. Alors que les ruines d’un système agonisant pervertissent les bien-pensants du monde d’avant, un choix s’impose : rallier l’île Némo et suivre encore les ordres, ou disparaître dans l’oubli... Dans ce dernier tome de la trilogie Leads, les choix de chacun résonnent comme les ultimes secousses d’un monde à réinventer.

« Je déteste les gens qui toussent. Ils s’essuient avec le rebord de leur main, elle se pose à nouveau sur la barre du métro. Les gens qui toussent ne se préparent pas. Ils n’ont pas le temps de se couvrir la bouche. Ils sont surpris de tousser. » Écrit à la première personne, Parfois colère suit un personnage féminin sans prénom qui râle et qui pleure beaucoup. Amoureuse et déçue, elle vient de démissionner pour habiter avec Guillaume, dans un appartement à Paris. Un jour, ils iront en Normandie. Avant Guillaume, la vie n'avait pas trop de sens, elle n'avait plus d'amis. Il reste Thomas, et encore, même avec lui, tout est compliqué. Quand il meurt en prenant le train, elle ne comprend pas : ils se connaissent depuis trop longtemps.

Au sein d’une ville glaciale dominée par l’impitoyable Censorius, Mirko s’éveille sans aucun souvenir, piégé dans une existence vide de sens. Sa rencontre avec Océane vient rompre cette insupportable monotonie. Ensemble, animés par la même quête de vérité, ils découvrent l’existence d’un mur mystérieux, symbole ultime du contrôle exercé sur la cité. Guidés par Hari, un allié énigmatique aux motivations troubles, ils défient peu à peu l’emprise du régime. Mais Censorius, déterminé à maintenir son pouvoir, ne recule devant rien et ose tout : manipulation, soumission et destruction. Face aux dangers grandissants, Mirko et Océane doivent faire des choix cruciaux, en unissant leurs destins, pour franchir le mur et retrouver la liberté…

Orphée et Eurydice paraissent indissociables. Mais qui est-elle, Eurydice, sans Orphée ? Que reste-t-il d’elle quand on ôte cette identité construite autour de leur amour ? L’idée que son existence soit entièrement définie par sa relation avec lui la trouble profondément. Le poids de ce lien, qu’elle a autrefois accueilli comme une bouée de sauvetage, lui semble désormais être une ancre qui l’empêche de se découvrir elle-même. Et si le titre de son histoire était juste « Eurydice » ? Si son récit ne dépendait pas d’Orphée, mais d’elle seule ? Avec une réinterprétation moderne du mythe classique, cette histoire explore la quête de soi, le pouvoir de l’amour et le lien indestructible entre la vie et la mort.

Dans le Cotentin, sur l’un des plus beaux sites de Normandie, un projet d'éoliennes fait polémique. Une forêt naissante doit disparaître et la propriétaire, une dame âgée, est soumise à diverses pressions, y compris au sein de sa famille. L'un de ses fils est prêt à toutes les actions imaginables, jusqu’à tenter de la placer contre son gré en maison de retraite, pour arriver à ses fins, dans l'espoir d'obtenir d'importants avantages financiers et de gagner les faveurs d'une jolie influenceuse. Mais, liée à ce projet, resurgit une sombre affaire criminelle impliquant un élu corrompu. Ce dernier est soumis aux manœuvres de son ancienne maîtresse diabolique qui ourdit contre lui une horrible vengeance…

Une plongée vertigineuse dans l’esprit de l’enfant derrière la fenêtre, découvrant un monde interdit qui l’appelle à devenir un autre, mais qui petit à petit l’engloutit dans l’emprise d’une nouvelle identité...

Jonathan est un lycéen banal. Un jour, il se retrouve entraîné par Merlin dans un monde fantastique pour être offert à la fille d’un roi. Ce dernier déteste la Terre et souhaite la détruire. À présent, il doit survivre aux coups bas de son futur beau-père. Mais il est loin de s’imaginer qu’il va également devoir sauver son monde…

Le cadavre d’un jeune chercheur est découvert sur un site archéologique de l’Arles antique. Mathilde Rizzi, ancienne professeure d’université, brisée par un drame familial et reconvertie en détective privée, se retrouve alors entraînée dans une enquête où chaque indice semble réveiller ses propres démons. Guidée par des tirages de tarot étrangement précis, elle remonte la trace d’un dieu ancien : Phanès, divinité de lumière et de chaos, effacée des mémoires. Plus Mathilde avance, plus le voile se lève sur un culte interdit, sur des prêtresses sacrifiées, et sur une prophétie étouffée aux dernières heures de l’Empire. La détective suit une piste qui traverse les siècles : le passé n’a pas dit son dernier mot, et les morts antiques non plus…

« Dans cet Écho-ésie IV, Jean et Jacques reprennent du service avec délectation. Ils se lancent une nouvelle fois dans une confrontation littéraire qui les voit se provoquer mutuellement à coups de périphrases et de pirouettes – rythmiques improvisées – chacun à leur tour. Les deux littérateurs transforment la page vierge en Chant de bataille ; Battle-Crew (ou crue) écrite, Hip-Hop en lettres de prouesses. Une expérimentation textuelle, un choc des rimes, le poids des images linguistiques… Un duel engagé par Jean d’entrée de jeu, chorégraphies d’Haikus revisitées, auxquelles Jacques réplique du tac au tac. » - Anna des Naudins

« Arrête tes imbécillités, c’est ridicule. » / « C’est bon, il te suffit d’arrêter ! » / « Pourquoi tu fais tous ces trucs ? » Ces phrases jalonnent le parcours des personnes atteintes de TOC, les rendant encore plus vulnérables. Estelle Kolly propose un voyage à cœur ouvert dans un quotidien de Tocée, qui, elle l’espère, permettra à des souffrants de se sentir moins seuls et à des aidants de comprendre un peu mieux la maladie de l’intérieure.