Philippe Jolival écrivit son premier poème à l’âge de dix-sept ans après un chagrin d’amour qui faillit le détruire, comme une thérapie reconstructive, un acte de résilience littéraire. Puis, il continua à écrire tout au long de sa vie, tel un besoin impérieux de coucher sur le papier ses pensées, ses sentiments, ses blessures et ses bonheurs. Faisant désormais sienne cette pensée de Jean Cocteau, « La poésie est une science exacte », l’auteur a tenté d’approcher au plus près l’essence de l’être à travers ses vers. Son essence propre, sa vérité et, il l’espère, la fibre lyrique qui caractérise le cœur même de l’écriture poétique depuis son origine.