Le Dithyrambe de la dent de scie, premier recueil de poèmes de Nin-MilL’R, retrace un fragment de vie en clair-obscur. Nature et éléments, en miroir et refuge face à un vécu marqué par les pertes, les douleurs, les amours impossibles... Sensibilité exacerbée qui trouve son équilibre dans le paradoxe et son repos hors du temps. Brefs moments qui lui permettent de regarder le monde qui l’entoure dans une vision aux aspects durs et cruels où tout est remis en question, dans une tentative de refonte d’une réalité parfois insupportable. Métaphore d’un principe alchimique à l’échelle d’une vie humaine où la beauté des jours et des nuits flirte avec la folie incandescente. Intime entrecoupé de visions du monde passées à la lame du rasoir. Ce premier recueil, lancé comme une carte de visite, brosse le portrait d’un humain, très humain.