Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en ouvrant ce roman, mais je peux dire une chose : Éther ne ressemble à rien de ce que j’ai lu jusqu’à présent. C’est un livre qui bouscule, qui questionne, qui te fait lever les yeux du texte pour te demander : et si tout ça… était vrai ? Dès les premières pages, on est plongé dans un monde au bord du chaos. Des catastrophes s’enchaînent, les gens paniquent, la planète semble réagir à quelque chose qu’on ne comprend pas encore. Et au milieu de ce tumulte, on rencontre Alexandre, un détective un peu perdu, et Charline, une anthropologue fascinante. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui se cache derrière ces événements — et croyez-moi, la vérité dépasse tout ce qu’ils imaginaient. Ce roman, c’est un mélange entre thriller, ésotérisme et réflexion spirituelle. On y parle de science, de croyances, de mythes anciens, de l’origine de l’humanité… Et pourtant, tout reste accessible, fluide, captivant. Isabelle Hermelin a un talent fou pour créer des atmosphères et des personnages qui semblent vivants. J’ai adoré la profondeur du duo Alexandre / Charline, leur humanité, leurs doutes. Et cette écriture, tellement visuelle, qu’on a parfois l’impression de regarder un film. Les pages défilent sans qu’on s’en rende compte, même si le roman fait 666 pages (oui, rien que ce chiffre en dit long). La fin m’a complètement retournée. J’ai refermé le livre avec cette sensation étrange d’avoir compris quelque chose d’immense, sans pouvoir vraiment le formuler. C’est exactement ce genre de lecture que j’aime : celles qui laissent une trace, une vibration. Éther, c’est une expérience. Une plongée entre la lumière et l’ombre, entre le rationnel et l’invisible. C’est dense, ambitieux, mais tellement unique.