Fantasy & Romance
1ère de couverture de Faux Sang Blanc
2 déc. 2021

Faux Sang Blanc

Informations
À Béturia, c'est moi, Ania Rodan, qui fais le ménage. Je débarrasse le pays des sorciers, des goules, des loups-garous corrompus et surtout... des vampires. Le problème, c'est que la vermine que je dois éliminer cette fois est peut-être un peu trop coriace pour moi... ou trop bien entourée. Mais jusqu'à présent, personne ne m'a jamais échappé. Jusqu'à présent.
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La chronique de gwendoline degrève
Faux Sang Blanc : un premier souffle sombre, puissant et envoûtant
Avec Faux Sang Blanc, Moragne Basoli livre un premier tome qui frappe d’emblée par sa maîtrise narrative et son atmosphère captivante. Dès les premières pages, l’autrice installe une tension sourde où se mêlent pouvoir, survie et identité, et plonge son lectorat dans un univers aussi somptueux que dangereux. Un univers divisé, superbement construit L’histoire s’appuie sur deux royaumes antagonistes dont les relations, fragiles et explosives, façonnent directement l’intrigue. Cette dualité donne naissance à un décor particulièrement riche, cohérent et vivant. Le worldbuilding n’est jamais pesant : il s’expose avec justesse, distillant subtilement ses règles, ses mythes et ses menaces. On sent que chaque détail a un poids. Chaque ombre, chaque silence, chaque frontière raconte quelque chose. Ania Rodan : une héroïne qui marque Ania, demi-vampire au tempérament acéré, incarne l’âme du roman. Badass sans être caricaturale, vulnérable sans être fragile, elle porte le récit avec une humanité brute. Son sang mêlé en fait une figure de l’entre-deux, tiraillée entre les mondes autant qu’entre ce qu’elle est et ce qu’on voudrait qu’elle soit. Basoli réussit le pari de créer une héroïne dont la complexité nourrit l’intrigue : chaque décision d’Ania résonne, et chaque révélation la façonne. Un casting secondaire qui ne reste jamais dans l’ombre Benjamin, mystérieux et irrésistiblement attachant, Isis et ses secrets qui semblent plus anciens que les royaumes eux-mêmes, ou encore les traqueurs qui ne demandent qu’à s’ouvrir davantage : chacun possède une présence tangible et une utilité narrative. Ils ne sont pas de simples satellites — ils enrichissent véritablement l’histoire et son rythme. Une plume fluide, sensorielle et addictive La force de Basoli réside aussi dans son écriture : fluide, précise, immersive sans en faire trop. Elle crée des scènes qui se lisent comme des éclats de verre — tranchants, lumineux, mémorables. L’autrice alterne habilement moments d’action, introspection et tension dramatique, laissant très peu de répit. Le page-turner est réel : on lit, on enchaîne, on s’enfonce dans la nuit sans s’en apercevoir. Un final qui ouvre grand les portes du reste de la saga Si ce premier tome pose les fondations, il ne s’arrête pas là. Il prépare. Il promet. Les véritables périls semblent encore tapis dans l’ombre, et les révélations à venir pourraient bien reconfigurer tout ce que l’on croit savoir. La conclusion donne surtout envie de repartir immédiatement dans ce monde où chaque vérité a un prix. ⭐ En conclusion Faux Sang Blanc est un premier tome solide, intense et irrésistiblement prometteur. Moragne Basoli signe ici un univers fort et une héroïne qui a du mordant. Une lecture qui marque… et un début de saga que l’on a hâte de suivre.

⭐ Les notes en détail

Personnages

10/10

Atmosphère

10/10

Style d'écriture

10/10

Intrigue

10/10

Immersion

10/10

Cohérence

10/10

Plaisir

10/10

Note finale

5.00
Publié le 18 novembre 2025

Évaluation de la chronique par l'auteur

✨ Excellent