« “Élégie du désastre” était une œuvre injuste, partiale, lacunaire. Elle appelait nécessairement une suite pondératrice. » Cinq ans après le succès fulgurant de son premier roman, un jeune homme désœuvré retourne vivre chez ses parents. Au sein de ce décor méprisable mais réconfortant, le reniement se mêle à l’expiation, les souvenirs douloureux aux serments de faire mieux et le chant de la complainte cède progressivement le pas à l’éloge de la beauté comme devoir moral. Entre les chapitres s’égarent des lettres d’amour qui tissent, en l’étoffant, le fil de cette histoire vraie, à peu de chose près.