✨ Un duel d’identités dans le Paris fin-de-siècle ✨ Bienvenue dans un Paris de 1897 en clair-obscur, où l’élégance des salons mondains côtoie les ombres des complots, des anarchistes... et des imposteurs. Charles de Valvert pensait mener une vie paisible, entre privilèges et insouciance. Mais il suffit d’un accident de cheval pour faire basculer toute une existence. Lorsqu’il ouvre les yeux, ce n’est pas un lit douillet qui l’attend, mais les barreaux d’une cellule. Et dehors, un autre homme vit sa vie à sa place, porte son nom, berce ses proches de mensonges. Débute alors une lutte acharnée pour survivre, comprendre, reconquérir. Charles doit naviguer dans un monde dont il ne maîtrise plus les codes, dans la peau d’un inconnu, traqué, sali, effacé. Mais la lumière, parfois, surgit dans les ténèbres. Elle s’appelle Victoire. Brûlée dans sa chair, marquée à vie par la tragédie du Bazar de la Charité, elle est de ces femmes brisées mais debout, fortes et libres malgré tout. Elle devient bien plus qu’un appui pour Charles : une boussole, une alliée... peut-être une rédemption. Dans un Paris en ébullition, rongé par les tensions sociales et les faux-semblants, ce roman explore avec brio les thématiques de l’identité, de la vérité et de la renaissance. C’est haletant, élégant, bouleversant. Un vrai coup de cœur. On tourne les pages avec la gorge serrée, pris entre la colère de l’injustice, l’émotion des blessures humaines, et la beauté d’une époque aussi fascinante que dangereuse. Et quand vient la dernière page… on reste un instant figé, encore sous le choc de cette course contre la disparition. Car parfois, il ne suffit pas de vivre. Il faut se battre pour exister.