Ce second tome confirme sans conteste la force narrative d’Alice. Elle nous plonge encore plus profondément dans son univers où ténèbres et éclats de lumière s’affrontent dans une tension permanente. Dès les premières pages, on sent la maîtrise de l’autrice : l’intrigue s’épaissit, s’enrichit, et nous entraîne dans une cascade d’émotions et de révélations aussi douloureuses que fascinantes. Les personnages gagnent en profondeur. Leurs failles se dévoilent peu à peu, rendant leurs choix plus déchirants, leurs actes plus marquants. Chaque interaction, chaque silence, chaque confrontation semble chargé d’une intensité nouvelle. L’écriture de l’autrice est à la fois poétique et précise, elle donne vie aux moindres détails sans jamais ralentir le rythme. L’équilibre entre narration et émotions est parfaitement dosé. L’évolution des relations ajoute une tension dramatique très réussie. Les liens se font plus complexes, les sentiments s’enchevêtrent, et l’on sent que rien n’est laissé au hasard. Alice explore avec finesse les dualités intérieures de ses personnages, et cela renforce l’attachement qu’on leur porte. Et puis vient ce final… un retournement inattendu, brillant, qui chamboule tout. J’ai refermé le livre abasourdie, incapable de penser à autre chose. Ce twist donne à l’ensemble une nouvelle dimension et laisse entrevoir une suite encore plus saisissante. En bref, ce second tome est : riche, vibrant, parfaitement construit. Une plongée émotionnelle dans un monde où les ténèbres n’effacent jamais totalement la lumière, mais où rien n’est jamais simple.