Devenir mère, c’est un séisme silencieux. Le corps change, le cœur déborde, l’identité vacille. On se découvre nouvelle, différente, parfois méconnaissable. Et pourtant, on ne nous apprend pas à traverser tout ça. Dans ce livre aussi sincère que nécessaire, Hélène Bastide met des mots sur ce que tant de femmes vivent sans oser le dire : la fatigue, les doutes, la colère, la culpabilité, mais aussi l’amour fou et la renaissance intérieure. À travers deux récits puissants – Le Nombril et Mamatrioschka – on suit Olga et Séléné, deux femmes en pleine métamorphose après la naissance. L’une cherche à se retrouver, l’autre tente d’apprivoiser sa colère. Toutes deux se débattent entre tendresse et tempête, entre ce qu’elles étaient et ce qu’elles deviennent. Hélène Bastide écrit avec justesse et bienveillance. Elle ne juge pas, elle comprend. Elle nous rappelle que la maternité, ce n’est pas qu’un conte de fées : c’est une mue, une transformation, parfois douloureuse, souvent magnifique. « Devenir mère, c’est mourir un peu à celle qu’on était, pour renaître autrement. »