Ils sont venus, ils sont tous là. Sept hommes. Sept hommes en noir. Face au cercueil de l’Aimée, c’est une veillée. Une veillée… funèbre ? Vigoureuse et lyrique. Chacun d’eux a bien connu cette femme. Chacun d’eux a eu son histoire avec elle. Ils se réunissent pour la célébrer, la chanter, la porter aux nues, quoique… Le théâtre se chante et se parle ici. Chanté en solo ou en différents chœurs, ils unissent leur voix, se mesurent, se confrontent vocalement. Ils énoncent une révélation, une incongruité, une vérité première… Ils clament leur amour, mêlant humour et métaphysique. De cet oratorio en l’honneur de la femme jaillit l’émotion : une force, une énergie rythmique communicative et joyeuse.