Après l’effondrement de la civilisation, Juliette et Leonardo tentent de protéger leurs enfants, Alice et Lucas, dans un petit village reculé. Mais quand la violence les rattrape, leur havre de paix s’écroule : Alice et Lucas assistent, impuissants, à la mort de leurs parents. Livrés à eux-mêmes, ils n’ont que leurs souvenirs et l’enseignement reçu pour survivre. Lucas, blessé, dépend du courage de sa sœur. Alice se lance seule dans un monde en ruines, où elle trouve un allié inattendu : Max, un cane corso, compagnon de route fidèle dans cette quête de vie. Entre solitude, dangers et rencontres incertaines, l’adolescente apprend à puiser sa force dans l’amour fraternel et dans l’espoir. Mais les deux jeunes n’oublient pas le serment fait à leurs parents : gravir ensemble le Mont Canigou. Une promesse qui devient leur phare dans la nuit. Pourtant, même l’espoir a un prix… Car dans ce monde post-apocalyptique, ils sont surnommés « les enfants de l’enfer », traqués par des bandes cannibales et confrontés à des choix impossibles. Séparés, ils devront se battre pour se retrouver et tenir leur serment coûte que coûte. Dans Tout n’est pas que solitude, Estelle Lang nous plonge dans un univers dur et poétique à la fois, où la nature reprend ses droits mais où l’humanité vacille. Entre désolation et éclats de tendresse, c’est un récit de survie, d’amour fraternel et de résilience. Un roman qui m’a émue et tenue en haleine jusqu’à une fin bouleversante. Si vous aimez les histoires post-apocalyptiques qui interrogent nos fragilités tout en laissant une place à la lumière, ce livre est fait pour vous.