Un roman que j’ai refermé avec un goût étrange sur les lèvres… celui d’une clope éteinte dans un couloir d’HP, d’un air de Gainsbourg qui tourne en boucle dans une tête un peu fêlée.
Dans Chambre 69, Judith, infirmière solide au regard clair, croise la route de Sergio, écrivain interné, borderline, fascinant, rongé par la culpabilité et hanté par ses nuits d’écriture. Et là, tout bascule. Ce n’est pas qu’un huis clos psychiatrique, c’est une plongée en apnée dans un esprit fracturé. C’est moite, obsessionnel, troublant. Et puis cette ambiance... on la ressent presque physiquement. Les murs bla