La grande force du livre tient aussi à son tissage spirituel et culturel. Un cantique en ewondo s’élève comme une bouée dans la tourmente : prière, mémoire et langue maternelle deviennent refuge autant que moteur narratif. Cette respiration intime, placée au plus près du vertige, donne au texte une amplitude rare.
Écriture fluide, regard sans fard, sens du détail juste : Josie-K signe un témoignage romanesque qui serre le cœur sans jamais céder au pathos. L’épilogue, tout en promesses et menaces, referme ce chapitre sur un virage à venir preuve qu’au-delà de la peur, la route continue, et q