Le Chemin de la clandestinité est un texte bouleversant, à la fois intime et politique, porté par une voix profondément humaine. Josie K y explore avec une justesse rare ce que signifie "vivre en marge", non par choix, mais par nécessité. La clandestinité n’est pas ici une posture romantisée, mais une réalité âpre, faite de peur, de fatigue, d'espoirs maigres et de solidarité fragile.
Ce qui frappe d’abord, c’est l’écriture : sobre, directe, parfois presque sèche, mais toujours incarnée. Elle ne cherche pas à embellir, mais à dire, avec une pudeur poignante, l'expérience de l’effacement forcé